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Le Président de la Transition et Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, a présidé ce jeudi 8 mai 2025 le premier Conseil des ministres de la Cinquième République au Palais de la Présidence. Cette réunion marque une étape décisive dans l’opérationnalisation du projet de société du nouveau régime, a annoncé la porte-parole du gouvernement à la télévision nationale. Au cœur de ce premier Conseil, une circulaire présidentielle a été présentée, définissant les fondements méthodologiques du travail gouvernemental. Ce texte cadre désormais l’action publique autour de sept axes prioritaires, parmi lesquels une gouvernance efficace et professionnelle et l’éthique comme principe directeur, une structure exécutive rationalisée. Chaque ministère devra, dans un délai d’un mois, transmettre un état des lieux détaillé, base indispensable à l’élaboration d’un portefeuille national de projets. Le gouvernement devra traduire en actions les six piliers stratégiques du projet présidentiel, déclinés en quinze engagements majeurs. Parmi eux l’accès universel à l’eau potable et à l’électricité, la mise en place d’un système de santé souverain et performant, la généralisation de l’accès au logement, le développement d’un pôle numérique national, la finalisation du réseau routier interconnecté. Sur le plan économique, le Chef de l’État a insisté sur la nécessité de stimuler la création d’emplois durables et de nouvelles richesses, notamment via la transformation locale des matières premières, stratégie centrale pour réindustrialiser le pays. Le Conseil a également adopté quatre décrets majeurs visant à renforcer la coordination de l’appareil exécutif. Il s'agit de la Réorganisation des services de la Présidence autour de 7 entités stratégiques, la Coordination gouvernementale assurée par le Vice-Président du Gouvernement, le Fonctionnement du Conseil Interministériel, organe d’examen préalable des projets urgents, les Procédures normatives, avec une chaîne rigoureuse de production des textes législatifs et réglementaires. Enfin, un projet de loi portant ratification de l’Accord sur la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales, signé à New York en 2023, a été examiné, confirmant l’engagement environnemental du pays. Le gouvernement devra rendre des comptes à l’issue des 100 premiers jours d’action. Cette évaluation servira de premier test de performance pour l’équipe gouvernementale. Le Gabon amorce une nouvelle ère politique, axée sur la rigueur, l’efficacité et une gouvernance centrée sur les besoins des populations. Le ton est donné : le septennat sera celui de la refondation structurelle et du développement équitable. K. Mamadou

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